La culture de l’Ail en Auvergne
La filière aujourd’hui
A partir des années 1980, le déclin rapide de la production voit les surfaces cultivées en ail passer de 2000 hectares à moins d’une centaine.
Avec une trentaine d’hectares de culture d’ail, l’Auvergne assure moins de 5 % de la production nationale, elle-même devenue fragile face à la production de masse et à la concurrence internationale.
Dans un contexte agricole en mutation, et afin de défendre cette culture pourtant emblématique du territoire, les producteurs et les négociants s’organisent et créent la Fédération de l’Ail d’Auvergne en 1994.
La Fédération représente l’ensemble de la filière de production d’Ail Rose en Auvergne, en rassemblant des producteurs, mais aussi des metteurs en marché et des transformateurs du territoire.
Véritable outil à la disposition des agriculteurs, elle déploie des projets pour soutenir la production d’Ail Rose et accompagner les producteurs, qu’ils soient anciens ou nouveaux installants.
Parmi les projets menés, des formations sur les itinéraires techniques de culture de l’ail, mais aussi de la promotion, une aide financière à l’installation, et un projet d’obtention d’IGP (Indication Géographique Protégée) pour l’Ail Rose de Billom.
Ail Rose de Billom, de la terre à la tresse
Au-delà des producteurs qui font vivre cette culture, l’Ail Rose de Billom est aussi le reflet d’un territoire particulier : la plaine de Limagne, souvent surnommée la Toscane Auvergnate.
Pendant un an, le réalisateur Raphaël Licandro a arpenté ces collines et ces vallées, pour filmer l’histoire et la culture de ce produit d’exception.
Un film est issu de son travail : « Ail Rose de Billom, de la terre à la tresse ».
C’est avec plaisir que nous partageons cette histoire avec vous !